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L’imagination est mon obsession, l’écriture est ma structure, la poésie est mon acrobatie, les histoires sont mon terroir, les univers sont mon sanctuaire. Et le partage ? C’est mon message laissé aux commentaires de vos pensées. Pour vous y retrouver, vous pouvez commencer par les textes présentés, commençant par les derniers publiés, ou prendre le raccourcie des catégories. Ce qui est sur, c’est que je vous souhaite une bonne lecture.

07 Jan

L’attaque du barbare migraineux V2

Publié par Nero (BlackWord)  - Catégories :  #Nero Cooletbeau

Origine de l'image : Shakes & Fidget - Le RPG

Origine de l'image : Shakes & Fidget - Le RPG

 

Quand vint s’annoncer l’arrivée de la soirée, notre héros, Nero Cooletbeau, s’ébaucha à s’installer dans la sobre, modeste et luxuriante chambrée d’une auberge réputée dans tout le comté. 

 

Avant de paisiblement entamer son correct et copieux dîner, il s’abandonna paisiblement à un bain requinquant, faisant éclater la naturelle beauté du corps d’acier, doué de douceurs et voluptés, tout en rendant clarté et légèreté à la capillarité appartenant à Nero Cooletbeau, notre héros.

 

Dans la quiétude du moment, il somnola paisiblement en ronflant bruyamment dans la confortable et délectable baignoire débordante d’une eau apaisante, agréablement chauffée et accompagnée d’une coquette savonnette, pour un repos soigné et justement acquit en tant que décent invité du réputé logis.

 

Son esprit s’égara dans de glorieux récits, commun à son trin de vie, laissant l’aspect charnel de sa personnalité s’immerger dans ce réconfort naturel si raisonnablement offert. 

 

 

Dans la précipitation d’une destruction volontaire, les résonnements d’un sinistre bouleversement déchirèrent l’atmosphère de la félicité qu’avait tant méritée notre héros, Nero Cooletbeau. 

 

Un cortège de hurlement déferlant avec affolement fut brusquement perçus par les tympans en état de relâchement de Nero Cooletbeau, notre héros, l’extirpant abruptement de la suspension accordée à son attention et sa vivacité, dont la fiabilité n’était plus à prouver. 

 

Condamné et contraint de s’arracher à son bien, le soulagement réchauffant et réconfortant procuré intrinsèquement par son bain, c’est en sautant dans ses bottes et s’emparant de serviettes propres, l’une couvrant sa brune chevelure et l’autre son imposante devanture, que notre héros, Nero Cooletneau, apporta sa personne sur la plate-forme du balcon, prenant position à la balustrade de ce ponton, et découvrit le spectacle d’une cohue en hâte déguerpir la débâcle qui risqua mésaventure à son amphithéâtre. 

 

 

L’assurance de la structure vint à manquer et la chute s’annonça être prédiction fort appropriée. 

 

L’esprit avisé et expérimenté de notre héros, Nero Cooletbeau, fit le point de la situation. Il comprit dès lors qu’il était en perdition. La fragilité de la rambarde vint à céder, le laissant céans aux affres de la gravité. 

 

Une position à l’expérimentation sévère, le livrant sans ménagement à un cercle de barbares en colère. 

 

 

Bien mal engagé, tout autant armé, il prit d’instinct sa serviette à la main, la déploya et l’enroula afin de s’en faire un accessoire humide et sans fer. 

 

L’étonnement de ses belligérants ne fut pas tant pour cet armement improvisé que pour l’apparition de ce qui, jusqu’à présent, était resté voilé. 

 

Un élément impressionnant, doté d’une beauté restée éternellement inégalée, pénétra ainsi leurs visions ahuries jusqu’à s’imposer dans les tréfonds de leurs esprits. 

 

Ce moment d’égarement devint un arrangement opportun pour les agissements de Nero Cooletbeau, notre héros. 

 

Fouettant l’air de son arme rudimentaire, il la claqua sur les faciès débonnaires de ses nombreux adversaires, dont les fondements de la maintenance craquelèrent, les faisant tomber à terre au rythme d’un air leur inspirant l’enfer. 

 

Mais certain parvinrent à surmonter ce refrain et, les armes à la main, tentèrent d’occire avec entrain l’admirable obstacle à leur attaque.

 

 

C’est en dansant entre les lames, chancelant maladroitement en évitant tout drame, que haches et épées ne purent effleurer notre héros, Nero Cooletbeau. Son agilité légendaire n’ayant que faire des piètres assauts de ces gros lourdauds. 

 

Il en vint pourtant un pour pointer une flèche acérée directement sur la beauté précédemment dénudée de notre aventurier préféré. Un odieux danger juché sur une charrette renversée venant le menacer dans la lutte effrénée pour sa prospérité. 

 

L’arc tendu fut soudainement soulagé de son étirement. 

 

Le dard de fer fendit violemment l’air, se destinant sournoisement à la belle extrémité précédemment révélée. 

 

Ce fut par un revers salvateur que Nero Cooletbeau, notre héros, provoqua par erreur, que ce sournois point noir dévia sa trajectoire suite au contact claquant de la serviette d’armement. 

 

Virevoltant au hasard à travers vent, traversant nonchalamment l’environnement, le vil projectile s’implanta, dans un battement de cils, dans le front mal coiffé de l’instigateur énervé des derniers troublants événements. 

 

L’instant fut marqué d’un hurlement ponctué autant de jurons sévères que de peur et de colère de la part du chef barbare.

 

S’abattit alors un silence de mort.

 

 

Tout d’abord troublé d’hésitation, il fut brisé par la réapparition du premier concerné par la blessure occasionnée. 

 

Celui-ci, dont les traits étaient aigris, se décontracta d’un air béat pour annoncer que son mal de tête était passé. 

 

Dans un ébahissement stupéfiant, le meneur des agresseurs chanta avec ferveur qu’il était l’heure de rentrer pour le souper, rappelant confrères et sœurs pour l’accompagner en cœur à leurs rustiques demeures. 

 

Ainsi peurs et douleurs laissèrent place à l’engouement en l’honneur du grand vainqueur. Nero Cooletbeau, leur sauveur, notre héros.

 

Ce dernier, bien qu’embarrassé, laissa l’assemblée profiter de l’admiration suscitée par la beauté, encore humidifiée, qui fut révélée durant l’échange armé. 

 

Une longueur de douceur présentant promptement une propreté doublée d’une solidité d’acier. 

 

La foule déjà folle de joie admira ce rare éclat, à qui la foi acquise fit loi, qu’un geste élancé de la tête vint agrémenter. 

 

Une magnificence capillaire unique sur cette terre. 

 

 

Et c’est modestement qu’il s’éclipsa, à grand renfort de remerciement, des habitants, ces derniers le gratifiant généreusement et chaleureusement d’amours et d’argent. 

 

Une fois partagé son avis mitigé au sujet du balcon à la construction bâclé par un employer, se retrouvant isolé dans sa luxuriante et modeste chambrée, Nero Cooletbeau, notre héros, se laissa emporter avec grâce et volupté dans les flots nacrés et parfumés, mais chaleureusement relâchés, de ce bain enfin retrouvé. Mince récompense face aux pénitences de violence de son existence, l’invitant d’est l’instant à s’abandonner à un repos plus que mérité. 

 

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