Evelyn Skye - Damsel

Un livre de fantaisie jeunesse, publié le 18 avril 2023 et suivi d’une adaptation live sur Netflix sortie le 8 mars 2024 (bien qu'il semble que le scénario du film est inspiré le roman et non l'inverse), renfermant, semble-t-il, un message féministe.

Qu’est-ce qu’un message féministe exactement ? Je me garderais bien d’apporter une réponse définitive à cette question.

Est-ce que ce livre n’existe que pour ce message ? Sa publication si rapidement suivi de son adaptation pourrait le laisser penser, mais ce ne serait là qu’une théorie égale à une multitudes d’autres. 

Nous suivons dans cette aventure Elodie, une jeune princesse ne rêvant que d’apporter vivre et prospérité à son peuple, accepte pour cela d’épouser le prince Henry.

Tout semble aller pour le mieux, tant pour elle que pour son royaume, avant que s’élève le voile du secret, provoquant la chute de son bonheur et d’elle-même dans le fond de la fausse.

Ainsi s’entame le périple de sa survie, enfermée dans les entrailles de la terre en compagnie d’un dragon.

L’originalité de l’histoire est à souligner, prenant élégamment le contre-pied d’un conte classique, ce qui est notable même avec une pratique aussi répandue depuis les quelques années précédent la parution de ce livre.

La simple idée d’une princesse se retrouvant seule et isolée devant survivre tant bien que mal face à une menace insurmontable me semble également brillante. Le souci, la narration m’a parue trop longue. Malgré tout ce que vie Elodie, son récit s’éternisait au point que m’apparaisse l’ennuie.

Une appréciation que je pourrais expliquer par de nombreuses lecture, entre-autre, d’histoires bien plus riches, détaillées, matures, voir choquantes.

À contrario, il existe déjà des livres jeunesses plus élaborés sur ces derniers points. La saga Harry Potter, pour ne citer que celle-ci.

Pour en venir au sujet qui anime, voir embrase, les passions, voir les tensions, j’ai cru comprendre qu’un message féministe était renfermé au sein de ses pages.

Le simple fait que quiconque, menant une vie bien plus paisible qu’un soldat se faisant des cheveux blancs au front (et juste au dessus), parvienne à survivre en tant que dîner sacrificiel face à un dragon tient déjà de l’exploit difficilement imaginable. Chez nous, l’on pourrait parler de quelqu’un pratiquant le surf, s’étant fait arracher un bras par un requin mais parvenant pourtant à remonter sur sa planche.

Donc, aucun souci la dessus.

En parallèle, le traitement des personnages. 

Filles et femmes sont sur ce point assez variées, certaines faisant preuves de courages et bienveillances face à celles prenant le chemin inverse. 

Il en va autrement des garçons et des hommes. Entre les lâches, les méchants, les oubliables et les incompétents, je doute que l’on puisse parler d’égalité et c’est bien dommage.

Le fait qu’autrefois, notamment dans les contes, l’on avait droit à l’inversion d’un tel traitement ne me semble pas être une justification. Maintenir, selon moi, une vrai égalité aurait été une bien meilleure réponse à cette pratique passer. Pour reprendre le même exemple, la saga Harry Potter n’avait pas besoin de placer Hermione au dessus de Harry et Ron pour connaître le succès ou nous faire aimer ses personnages.

Je ne vois pas trop quoi ajouter de notable à cette critique. Je vais me contenter donc de vous conseiller une meilleure œuvre, comme celle déjà citée deux fois, que vous soyez jeune publique ou non.

Si vous souhaitez tout de même vous plonger dans cette histoire, ne vous en privez surtout pas.

Et, si vous l’avez déjà lu, je serais curieux d’avoir votre retour sur cette critique.

En conclusion, bonne lecture à vous, quelque soit le livre choisit.