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L’imagination est mon obsession, l’écriture est ma structure, la poésie est mon acrobatie, les histoires sont mon terroir, les univers sont mon sanctuaire. Et le partage ? C’est mon message laissé aux commentaires de vos pensées. Pour vous y retrouver, vous pouvez commencer par les textes présentés, commençant par les derniers publiés, ou prendre le raccourcie des catégories. Ce qui est sur, c’est que je vous souhaite une bonne lecture.

18 Mar

Disparition étrange à la campagne CH3

Publié par Nero (BlackWord)  - Catégories :  #Imag'inarium

Dessin de : Stefan Koidl

Dessin de : Stefan Koidl

 

Jusqu’à ce que le jour finisse de se lever, Stefan tenta de rappeler son ami Colin. Depuis le moment où il l’avait appelé pour lui parler quelque chose de surnaturel sur sa route et sous ses yeux, avant de lâcher son portable, il était devenu injoignable. 

 

Stefan avait aussi appelé la police du village pour signaler la deuxième disparition. A la première heure, il était venu faire une déposition, décrivant le visage de Colin et indiquant la les routes où qu’il était susceptible d’avoir prit pour venir. Après quoi, il fut invité à rentrer chez lui et patienter le temps qu’ils fassent leur travail, toujours en lui demandant de les contacter s’il avait du nouveau. 

 

Sur le trajet du retour, il avait appelé un Roland qui se trouva désemparé face à tout cela, avant de lui faire la même demande que la police. 

 

L’après-midi était déjà bien entamé et Stefan continua de faire les cent pas dans sa maison, perdu entre l’inquiétude et la réflexion. Deux de ses amis, Olivier et Colin, avaient mystérieusement disparu et il ne voyait pas quoi faire de plus. 

 

La police finit par l’appeler pour lui dire qu’ils avaient retrouvés la voiture de Colin, portière coté conducteur ouverte, ainsi que son téléphone portable au sol juste à côté, mais aucun signe du corps ou encore de ce qui avait bien pu se passer, comme s’il s’était simplement envolé. 

 

Stefan mit tout de suite Roland au courant, ce qui le fit paniquer jusqu’à parler d’extraterrestre venus pour les enlever tous les quatre. Après que Stefan soit parvenu à calmer son ami, ce dernier lui proposa d’aller dans les environs des disparitions pour tenter d’en savoir plus. Plutôt réticent à cette idée, sachant que la nuit n’allait pas tarder à faire nuit, Roland lui demanda s’il allait réussir à dormir avec ce qui était entrain d’arriver. Stefan admit que non et ils convinrent d’un endroit où ce retrouver. 

 

Pausant son portable sur la table du salon, Stefan s’en alla préparer un sac avec ce qu’il estimait pouvoir s’avérer utile, se rappelant avec un petit sourire le jour où il s’était perdu dans la forêt près de chez lui. Lampe de poche, une carte, une gourde d’eau, un petit repas, une boussole, … 

 

La fin de l’après-midi s’annonçait quand il monta dans sa voiture, mit son sac sur le siège passager et enclencha l’allumage, mais son véhicule ne démarra pas. 

 

Stefan eut beau tourner, retourner, encore et encore sa clé, le démarrage tourna dans le vide comme s’il martelait un lac de coup d’épée. Il sortit avec sa lampe de poche voir l’état du moteur, éclaira chaque recoin avec précipitation, mais sans comprendre ce qui n’allait pas. Il regretta en silence son ignorance concernant la mécanique automobile. Il ne lui restait plus qu’à appeler Roland pour lui dire de venir directement le chercher. 

 

Quand il se rendit compte que son portable n’était pas dans sa poche, Stefan râla un bon coup en retournant dans son salon, avant de prendre quelques secondes pour inspirer et expirer lentement afin de retrouver son sang-froid. Une fois cela fait, il appela Roland. 

 

Ce dernier lui demanda où il était passé, l’ayant déjà appelé plusieurs fois. Stefan s’excusa, lui disant que sa voiture ne voulait pas démarrer, avant de lui demander de venir le chercher. Pour toute réponse, Roland lui dit qu’il en avait eu marre d’attendre et qu’il était parti en éclaireur, ayant déjà fait une petite découverte. 

 

Roland décrivit une grande roue abandonnée dans un espace dégagé avec des arbres morts, avec des bâtiments au loin et, le plus glauque, des corps pendus un peu partout sur la structure du manège. 

 

Stefan tenta de convaincre son ami de venir le chercher pour qu’ils fassent les recherches à deux, en sachant que la nuit allait tomber, mais Roland lui dit d’attendre. Il lui dit qu’il avait vu autre chose. 

 

Après un bref instant de silence, le bruit de feuillages cassés ainsi que la voix inquiète et essoufflée se firent entendre. Stefan l’écouta parler de bonhommes étranges avec des yeux brillants qui l’avaient vu, face à quoi il avait préféré prendre la fuite. Son ami ajouta qu’il les entendait courir derrière lui, avant que Stefan l’entende tomber, le portable s’écrasant au sol. 

 

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