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L’imagination est mon obsession, l’écriture est ma structure, la poésie est mon acrobatie, les histoires sont mon terroir, les univers sont mon sanctuaire. Et le partage ? C’est mon message laissé aux commentaires de vos pensées. Pour vous y retrouver, vous pouvez commencer par les textes présentés, commençant par les derniers publiés, ou prendre le raccourcie des catégories. Ce qui est sur, c’est que je vous souhaite une bonne lecture.

01 Sep

La légende de Masamune et Muramasa

Publié par [NERO] BLACK WORD  - Catégories :  #Imag'inarium

La légende de Masamune et Muramasa

 

Masamune. Un forgeron au grand talent, dont le travail fut reconnu et adulé par les divers acheteurs d’armes durant l’époque où la guerre faisait partie du quotidien. Durant cette même époque, il créait sans jamais se soucier de la façon dont ses créations étaient utilisées, mais la vision de ces nombreux conflits lui firent revoir son jugement. C’est ce qui l’avait poussé à s’éloigner de tout et à ne fabriquer que des outils, ne vendant ses armes qu’à des personnes dont il estimait les intentions bonnes.  

Un jour, le jeune Muramasa vint le voir et le pria ardemment de faire de lui son élève. Malgré son arrogance et une trop grande assurance, Masamune décerna en lui une réelle passion, ce qui le poussa à accepter.  

Durant des années, le maître enseigna ses connaissances à l’élève. Muramasa apprit à choisir les bons matériaux, à créer des outils, à entretenir ces derniers, il apprit également à commercer avec les clients, et, après de nombreuses demandes à son maître, il apprit à forger des armes.  

Mais voulant prouver que l’élève avait dépassé le maître, Muramasa défia Masamune dans un teste simple qu’il avait lui même imaginé :  

Chacun devait forger la meilleure épée qu’ils pouvaient et la planter au milieu du fleuve pour une durée de quatre mois, près du pont qui menait au temple de la région pour qu’ainsi tout le monde puisse admirer laquelle des deux avait le tranchant le plus fin.  

Muramasa forgea l’épée Yosamu (nuit froide) et Masamune forgea l’épée Yawarakai-te (main tendre). 

Yosamu coupa net tous ce qui vint rencontrer sa lame. Les morceaux de bois, les feuilles flottant sur le fleuve, les poissons, et même le vent se séparait docilement à son contacte.  

Yawarakai-te elle, laissa intacte les morceaux de bois, n’abîma aucune feuille, ne blessa aucun poisson et le vent sifflait doucement à la rencontre de l’arme.  

Sur le pont, les nombreux passants regardaient avec intérêt le teste durant ses quatre mois. Tous étaient d’accord pour dire que l’épée de Muramasa était bien meilleure comparé à celle de son maître Masamune. L’élève n’en tarissait pas de moquerie envers lui, disant que l’âge avait nui à son travail et qu’il était devenu incompétent.  

C’est alors qu’un jeune moine, qui avait longuement observé le teste, se présenta aux deux forgerons et rapporta ce qu’il avait vu des deux épées.  

« L’épée de l’élève était en tout point plus fine et plus aiguisée, mais elle tranchait sans interruption ou distinction tout ce qui avait le malheur de la rencontrer. L’épée du maître elle ne coupait jamais inutilement ou injustement ce qui ne méritait pas de l’être »  

 

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